D’une faute à l’autre : entre délectation coupable et injonction du surmoi à la jouissance
Grace à lecture croisée d’un roman (Crime et Châtiment de Fedor Dostoïevski) et d’un film (La femme sans tête de Lucretia Martel) nous analyserons le temps d’errance des deux personnages principaux qui apparaît en concomitance avec un sentiment de culpabilité suite à un acte délictueux. Si le franchissement de l’interdit du meurtre peut faire imploser une société, il peut également faire imploser le sujet. Les règles sociales et les lois limitent mais aussi protègent. Quand elles perdent leur garantie, il y a aussi, semble-t-il, quelque chose de la jouissance qui émerge, celle d’un surmoi déstructurant. La cruauté du surmoi, sa surpuissance et sa volonté de jouissance ne sont-elles pas à l’origine de ce temps de déréliction et de déréalisation ?
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