Appels à contribution

Les thèmes proposés par Topique

Ces numéros sont précédés par des séminaires et par des colloques de l’Association Internationale Interactions de la psychanalyse (A2IP) qui travaillent en commun le thème.

Vous pouvez vous inscrire dans les séminaires et prendre part aux colloques en consultant le site de l’A2IP en cliquant sur le lien suivant.

 


Année 2024

TOPIQUE N° 160 (2024/1)

Contester la norme

Date limite de réception des textes : 30 novembre 2023 – [ Numéro complet ] 

La contestation de la norme est certes de tous les temps mais on a voulu dans ce numéro de Topique en réunir quelques aspects tels qu’ils colorent le malaise dans la Culture aujourd’hui.

Le sentiment d’illimité lié aux révolutions technologiques, la perte des garants traditionnels de l’autorité sollicitent aujourd’hui la réalisation d’une transgression des barrières du genre et la revendication d’un droit au choix de ce qui a auparavant constitué un donné.Parallèlement et sans relation apparente se développe une création imaginaire littéraire, cinématographique d’objets phobiques comme pouvaient le faire autrefois les contes et les mythes. Le plus invraisemblable devient réalité au point que l’on ne sait plus lequel a inspiré l’autre. Mais s’agit-il d’anticipation ou bien d’une observation poussée dans ses conséquences logiques ?

On engagera à travers ces thématiques une réflexion sur le pouvoir illimité, l’angoisse comme base pulsionnelle du renoncement à la liberté et la remise en jeu des certitudes jointe au désir d’ouverture du monde des possibles qui habite notre modernité.

Trois axes organisent le propos de ce numéro :

  1. Le premier interroge l’incertitude des limites de la réalité à travers des perspectives aussi différentes que celle de la rêverie poétique  et celle de l’univers du faux favorisant les croyances en  l’existence de complots politiques cachés
  2. Le second rappelle combien l’invention d’univers imaginaires dystopiques a pu constituer un instrument de critique voire  de dénonciation de la réalité politique et peut aujourd’hui ouvrir au sujet, en particulier à l’adolescence, un espace de création imaginaire.
  3. Le troisième axe se devait de se confronter à la question du genre .aujourd’hui objet de vifs débats .

TOPIQUE N° 161 (2024/2)

Evolution de la pratique de la cure psychanalytique 

Date limite de réception des textes : 30 avril 2024

L’origine de la demande de cure comme ses objectifs sont demeurés plus ou moins semblables à ceux que définissait Freud après qu’il eut renoncé à l’hypnose et laissé le patient associer librement plutôt que de le questionner.

Pourtant beaucoup de changements sont intervenus vis-à-vis de ce qu’on a pu appeler la « cure type » voire « orthodoxe ».

Ils sont dus notamment aux changements sociaux et sociétaux  et ce d’autant plus que la cure psychanalytique se pratique aujourd’hui sous toutes sortes de latitudes et donc de cultures.

Ils sont aussi à mettre au compte de l’influence de tel ou tel mais aussi des phénomènes groupaux, à l’intérieur des sociétés de psychanalyse.

Ce numéro de Topique souhaite regrouper les contributions abordant des questions déjà anciennes comme les débats autour du nombre et la durée des séances, mais aussi des questions plus récentes posées par la cure par téléphone ou par visioconférence.

On envisagera aussi les modifications du cadre en fonction de l’âge du patient  (parent/bébé, enfant, adolescent, adulte) comme de la pathologie considérée (névrose, psychose et perversion) ou selon les  protagonistes de la cure (cures de couple, de famille, de groupe).

TOPIQUE N° 162 (2024/3)

Haine, Violence et Déstruction

Date limite de réception des textes : 1 septembre 2024

La haine n’implique pas nécessairement la destruction et la destruction n’est pas que le fruit de la haine. Quant à la violence qui repose sur l’affirmation de la force, elle peut paradoxalement ne se vouloir ni destructrice ni haineuse mais s’exerçant pour le « bien » supposé de l’autre.

Ce numéro de Topique regroupera donc des contributions touchant à des questions très diverses qu’il s’agisse des violences dénoncées dans les EPHADS, à l’école ou même à l’hôpital.

On envisagera également les manifestations de la haine, silencieuse ou bruyante, et les violences au sein du couple et de la famille en tentant d’en retracer les origines les plus fréquentes.

Enfin la question de la destruction portée par la guerre et les revendications identitaires qui la sous-tendent sera confrontée au fait qu’elle ne réponde pas tant à la haine qu’à une obligation ressentie ou non comme nécessaire par celui qui combat.

 


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