L’humour, le bonheur et la faute. Petite musique de déconfinement avec Fritz Zorn et Etty Hillesum

Depuis le chant des nourrices incriminé par Freud en 1929, le duo mis en place avec Lou Andreas-Salomé fait figure de dissonance magistrale. Entre le bonheur et la faute, la possibilité de l’humour s’impose comme une tierce voie dans l’étoffe élargie de la sublimation et du renoncement pulsionnel : après l’épreuve du confinement, l’idée de rapprocher les écrits de Fritz Zorn et d’Etty Hillesum inscrit la bisexualité psychique post-phallique au principe de nouvelles partitions dans le champ des conquêtes psychiques.