Face au terrorisme : peut-on prendre en compte le savoir freudien ?

Par Anne Bourgain
Français

De l’exécution de personnalités porteuses de symboles à l’assassinat de passants ordinaires, nous semblons glisser d’un terrorisme en quête d’interlocuteur à un genre d’actions beaucoup plus désespérées dans lequel plus rien n’est à négocier. Jouant sur l’émotion, le terrorisme enflamme les esprits et permet de justifier fallacieusement une violence d’État en amplifiant à grands renforts de média la position de « gendarme du monde » des USA. Pourquoi la cruauté fait-elle autant recette ? C’est une des grandes interrogations freudiennes, qui semblent indépassables. Quand la fraternité se fait « frérocité », que la barbarie efface le nom de l’Autre, que reste-t-il de nos démocraties parfois si mal nommées ? L e droit à la résistance, trop souvent confondu avec le terrorisme, peut-il s’exercer sans une analyse rigoureuse des causes ?

Mots-clés

  • Terrorisme
  • Violence d’État
  • Pulsion de pouvoir
  • Désir d’élection
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