Les « filles » de Freud

Les « filles » de Freud
n° 155, 2022/2 - 152 pages

À partir des années 1920, les premières femmes-analystes répondent à l’invitation de Sigmund Freud de « dire quelque chose » sur la sexualité féminine.

La ligne de partage qui se dessine alors entre les conceptions viennoises (Freud) et berlinoises (Abraham) a marqué un tournant dans la psychanalyse avec la révision du complexe d’OEdipe comme noyau des névroses.

Ces femmes-analystes pouvaient-elles dire leur sexualité en se dégageant du transfert à leurs analystes-hommes ?

Plus généralement comment la relation de filiation entre Freud et les premières femmes psychanalystes a-t-elle influé sur leur indépendance de théoriciennes ?

Ce numéro de Topique a été en partie préparé pendant plusieurs années dans le cadre d’un séminaire de l’Association internationale interactions de la Psychanalyse qui a été animé par Lina Cohen.

Il poursuit, avec Ruth Mack Brunswick, Karen Horney, Anna freud, Melanie Klein, Lou Andreas-Salomé et Marie Bonaparte, la réflexion engagée et publiée en 1999 avec Les femmes dans l’histoire de la psychanalyse (S. de Mijolla-Mellor, Paris, l’esprit du Temps ; 1999) et plus généralement le questionnement sur l’histoire de la psychanalyse.