Terrorisme, presse, sciences humaines et les limites de la psychologie

Par Adam Kiss
Français

Le but ultime de la recherche en sciences humaines est d’acquérir des connaissances qui améliorent l’état et les conditions de vie de l’individu et de la société. Celui des sciences humaines appliquées au terrorisme est donc de développer des connaissances permettant de prévenir, d’arrêter ou de diminuer la violence terroriste et ce qui la déclenche, et d’en réparer les conséquences. Pour générer un climat collectif d’insécurité dans une société moderne, il faut imposer la diffusion massive de l’information concernant les attentats. La presse est donc un instrument décisif. Aussi les sciences humaines doivent-elles en étudier l’action en la référant à leurs propres buts. La recherche portant sur le terrorisme (et plus généralement sur la violence) se heurte en psychologie notamment à trois limites : 1) l’insuffisante scientificité, 2) l’insuffisante prise en compte de la détermination situationnelle des conduites et 3) l’insuffisante coopération interdisciplinaire.

Mots-clés

  • Déontologie (de la presse et des sciences humaines)
  • Détermination
  • Emprise
  • Interaction
  • Terrorisme
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