Attentats-suicides, suspens de la pensée et du politique : Quelles conséquences en France ?

Par Jean-Jacques Moscovitz
Français

Entre presse et sciences humaines, la terreur face aux attentats/suicides, meurtres/kamikazes commis de par le monde depuis 1994 pourrait-elle faire discours, pour nous faire sortir d’un autisme de la pensée sans tomber dans le piège d’une psycho-histoi-re. Pourrait-elle être reportée au sein de nos enjeux psychanalytiques de parole et de silence/silenciation afin d’y mettre en tension de telles violences et des filiations brisées dans des générations antérieures qui y seraient souterrainement liées, au point de « faire retour » dans les actes kamikazes.Avec l’historique depuis Nuremberg (la rupture de l’Histoire et ses violences nues), si opaque encore et malgré ce, peut-être percevrons-nous sa reprise au niveau des discours aujourd’hui en Franceet au sein du couple politique/médias qui seveut témoin, voire trouver quelque issue aux violences terrifiantes. Dés lors les mots desinformation et autisme de la pansée pourraient,par cetterencontre, prendre placede symptômes et non plus d’anathèmes, ni de louanges, ni d’argument d’autorité si fréquemment utilisés dans nos échanges privés ou publics sur des problématiques si difficiles et qui nous tiennent pourtant les uns avec les autres.

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