Dans ses premiers écrits « préanalytiques », Freud utilise l’organisation hiérarchique du psychisme décrite par Meynert sur des bases anatomiques. L’image motrice et le souvenir des premiers gestes – archaïques – confrontés à la réalité, constituaient une première compréhension du comportement conscient en relation avec l’inconscient. Mais l’image-souvenir du mouvement n’est que peu utilisée ni interprétée et a une place limitée dans la cure psychanalytique. L’imagerie cérébrale du mouvement et la pathologie des mouvements nous permet d’approcher l’idée d’image motrice archaïque inconsciente, première trace de nos relations objectales. Celle-ci pourra re-surgir dans la cure analytique, à la limite de l’interprétation.