Être psychiatre et analyste jungien à notre époque : essai de mise en perspective

Par Bernadette Vandenbroucke
Français

C.G. Jung jeune psychiatre à la clinique universitaire du Burghölzli de Zurich, au contact des psychotiques, à partir des expériences sur les associations de mots, encouragé par E. Bleuler, imprégné des idées de P. Janet et surtout grâce aux découvertes freudiennes, élabore sa propre théorie de l’inconscient. Les psychanalystes jungiens se reconnaissent dans une théorie et surtout une pratique du rapport à l’inconscient qui met l’accent sur les conditions d’activation du processus organisateur du soi, de symbolisation et d’intégration des contenus qui émergent. Mais ces propositions théoriques, bien que pertinentes surtout pour des états pathologiques graves, se sont peu répandues dans les milieux psychiatriques, plus enclins à recourir à des méthodes thérapeutiques répondant à des critères de rentabilité et d’efficacité à court terme plutôt qu’à se rendre disponible à la créativité de l’inconscient.

Mots-clés

  • Capacité dissociative de la psyché
  • Complexes autonomes
  • Confrontation
  • Processus du soi
  • Psychanalyse jungienne
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