À propos de la première transgression

Par Jean-François Chiantaretto
Français

Le présent travail propose une lecture des deuxième et troisième chapitres de la Genèse, centrée sur la question de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, qui donne lieu au premier interdit et à la première transgression. J’essaierai de montrer en quoi un tel récit originaire nous parle, en tant qu’analystes, de ce que j’appellerai la composition relationnelle de l’humain. Abordant ainsi la genèse du sujet humain en tant qu’elle passe par le langage, j’envisagerai la dialectique du connaître et de l’ignorer sous l’angle du rapport entre le connaissable et l’inconnaissable. Dans cette perspective des conditions présidant à l’émergence du Je, je mettrai l’accent sur la transgression opérée par l’action verbale du serpent.

Mots-clés

  • Autoconservation
  • Autoérotisme
  • Connaissance
  • Inconnaissable
  • Interdit
  • Interlocution interne
  • Nomination
  • Parole
  • Symbolique
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