Violence, non-dit et ruptures de lien marquent le parcours de jeunes adultes itinérants. Face à l’indicible et l’impossible à métaboliser, l’agir et la répétition semblent condamner à l’errance. Et pourtant, à même cet engrenage mortifère, on peut entrevoir un espace où la répétition n’est pas destruction, mais quête obstinée de mise en sens et d’inscription, acte-signe qui interpelle par son maintien subversif de l’espoir.