La propagande comme le fanatisme rend compte des figures de l’emprise. En référence aux propositions freudiennes et post freudiennes de l’emprise, nous envisageons la cruauté (1905), la fécalisation (1913) et le sadisme (1915) comme triptyque majeur des composantes psychiques, sociales et sociétales de l’emprise. La pulsion scopique en relaye les variables de destructivité et d’assujettissement. À partir du référentiel génocidaire du Rwanda ou du génocide khmer rouge, nous faisons de la paranoïa le paradigme psychopathologique de la relation d’emprise à l’œuvre dans le fanatisme et la propagande.