Après avoir rappelé les origines étymologiques du terme « propagande » dans la culture chinoise et la culture occidentale, l’auteur s’attache à décrire les liens entre fantasmes et propagande. Se référant à certaines notions psychanalytiques (fantasmes inconscients, identification projective, régression), il rattache la propagande à la recherche d’une réitération de la position infantile chez celui à qui elle s’adresse. Il reprend la description, au niveau groupal, de l’objet omniprésent et idéalisé. L’auteur s’appuie sur l’exemple de certains régimes nutritionnistes, des cultes religieux et de certaines impostures « autobiographiques ». Il conclura son propos par une réflexion sur les modifications selon lui apportées par le « phénomène internet » à l’usage de la propagande.