Un cas de famillicide : crime et psychose

Par François-David Camps
Français

Cet article étudie les liens entre crime et psychose. À partir de l’étude du cas clinique d’un homme atteint de schizophrénie ayant tué toute sa famille, l’article tente de mettre en lumière les diverses interprétations de l’acte meurtrier tout en les liant aux impasses de l’histoire subjective de cet homme. Il distingue l’uxoricide de l’infanticide par les mobiles inconscients sous-jacents à chacun des meurtres. L’article postule que ce crime familial est le produit d’une absence d’inscription de la filiation chez le sujet et un recours face à l’angoisse de perte. Il distingue plusieurs logiques inconscientes à ce crime familial : celle d’un matricide imaginaire dans le meurtre de l’épouse et celle d’une solution mélancolique et cannibalique au meurtre des enfants.

Mots-clés

  • Crime
  • Famillicide
  • Schizophrénie
  • Perte
  • Filiation
  • Mélancolie
Voir l'article sur Cairn.info