Theodor Reik et l’amour de la musique

Par François Ardeven
Français

Il est souvent rapporté que Freud n’aimait pas la musique, chose un peu extraordinaire dans une Vienne saturée de musique, avec Schönberg qui habitait à moins de cent mètres de la Berggasse. Les membres de la nouvelle Société écrivirent sur la musique, mais toujours en lien avec les livrets des opéras ou les poèmes devenus Lieder. Theodor Reik, « simili Freud », fut le seul à faire un pas de côté en alliant psychanalyse et musique et en la faisant jouer « en tant que telle » dans les associations de l’analyste. Il appliqua anthropologiquement les résultats de la psychanalyse au kol nidrei qui ouvre le jour de Kippour et au chofar qui le clôture. C’est au geste et au style des Écrits sur la musique de Reik que je veux accorder une place.

Mots-clés

  • Reik
  • Musique
  • Temps
  • Profane
  • Fête du Grand Pardon
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