L’incidence de la subjectivité dans l’écriture psychanalytique de l’histoire de la psychanalyse

Par Thierry Bokanowski
Français

S’il ne fait aucun doute que tout écrit psychanalytique implique la subjectivité de son auteur, celle-ci peut parfois se manifester d’autant plus lorsqu’il se propose d’aborder sous un angle psychanalytique l’histoire de la psychanalyse, laquelle réactualisant des tensions transférentielles inconscientes inhérentes à l’histoire institutionnelle du corpus analytique qu’il transmet. Sont évoqués ici, à titre d’exemple, différents épisodes conflictuels, tant publics que privés, qui ont pu conduire E. Jones lors de la rédaction du troisième tome de La vie et l’œuvre de Freud, à suggérer, sinon imposer, l’idée que S. Ferenczi, dans les dernières années de sa vie – entre 1928 et 1933 – présentait de graves troubles psychiques de type paranoïde, lesquels, latents, orientaient son œuvre, allégations qui par la suite furent amplement démenties par ses proches, dont M. Balint.

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